Je détiens un certificat en science politique de l’Université Laval, obtenu suite à un séjour d’étude à l’Université de Toronto réalisé à titre de récipiendaire d’une bourse offerte par la Fondation commémorative C. D. Howe. J’ai ensuite complété un baccalauréat en philosophie à l’Université Laval. Dès l’automne 2018, je commencerai une maîtrise en philosophie sous la direction de M. Patrick Turmel. Mes travaux seront financés par le Centre de recherche du Canada en sciences humaines (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et le Groupe de recherche interuniversitaire sur la normativité (GRIN).
Mes principaux intérêts de recherche sont les théories féministes et, plus particulièrement, l’éthique du care, théorie plaçant la vulnérabilité et l’attention aux autres au cœur des réflexions éthiques. Il s’agit d’un sujet sur lequel j’ai déjà publié un article dans la revue étudiante Ithaque et présenté une communication lors du Colloque féministe étudiant de l’Université Laval en 2018.
Dans le cadre de mon projet de recherche, je souhaite présenter le care comme une exigence de la justice. En effet, en acceptant la définition de l’éthique du care de Joan C. Tronto et la redéfinition des frontières de la morale qu’elle implique, la question de la justice au sein de la sphère privée devient alors éminemment politique : les soins deviennent une responsabilité collective qui exige que nous repensions la division du travail dans notre société. En élaborant une conception de la justice à partir de l’éthique du care, il faut dès lors se demander quelles en sont les principales exigences et à qui incombent quelles responsabilités.
Parallèlement à mes études, je suis membre de l’équipe d’organisation du premier Symposium de philosophie féministe de l’Université Laval. De plus, j’ai joint le comité équité de la Société de philosophie du Québec en juin dernier.
Bibliographie
Cécile Gagnon, 2017, « Sophie Bourgeault et Julie Perreault (dir.) Le care. Éthique féministe actuelle, Montréal, Les Éditions du Remue-ménage, 2015, 280 pages », Philosophiques, vol. 44, n. 2, p. 420-424.
Cécile Gagnon, 2017, « Institutionnalisation de l’éthique du care : limites pratiques des politiques publiques d’aide aux ‘‘dépendants’’ », Ithaque, n. 21, p. 71-93.