Après avoir obtenu un baccalauréat littéraire (équivalent DES) spécialisé en histoire de l’art en France, j’ai débuté des études en philosophie, esthétique et théorie des arts à l’Université de Provence. Au cours d’un échange à l’Université de Nottingham en 2009, j’ai découvert la philosophie analytique anglo-saxonne. Depuis, je poursuis dans cette voie, plus particulièrement dans le domaine de l’esthétique et de la philosophie de l’esprit. Mon premier mémoire de master en France portait sur le paradoxe de la fiction et traitait des solutions apportées par les philosophes analytiques contemporains à ce problème. En deuxième année, sous la direction de Jacques Morizot, je me suis intéressée en particulier aux théories que Kendal Walton et Gregory Currie ont élaborées pour résoudre ce paradoxe. L’objectif de mon mémoire était de proposer un schéma des processus cognitifs de la simulation afin d’expliquer les réponses émotionnelles des spectateurs aux fictions.
En 2013, je me suis inscrite à une seconde maîtrise en philosophie à l’Université du Québec à Montréal après avoir découvert le Québec lors d’une année d’échange à l’Université de Montréal. L’objectif principal de cette seconde maîtrise était de suivre les cours de pédagogie afin d’enseigner la philosophie au collégial. L’approfondissement de mes recherches m’a cependant incitée à poursuivre au-delà de mon mémoire de maîtrise, d’où ma demande de passage accéléré au doctorat. Je débute ainsi, à l’automne 2016, un doctorat en philosophie avec concentration en science cognitives à l’Université du Québec à Montréal sous la direction de Luc Faucher. Mon projet actuel vise à comprendre la perspective du spectateur lorsqu’il regarde un film de fiction : je cherche à décrire l’imagination engendrée lors de l’expérience cinématographique.