Je suis étudiant à la maitrise en philosophie sous la direction de Mauro Rossi, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Mon mémoire de recherche a pour titre : L’immortalité est-elle désirable ?
Je m’intéresse principalement au rapport entre l’éthique et les nouvelles technologies de pointe, telles que nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information, sciences cognitives, robotiques et intelligences artificielles.
Les technologies de pointe se développent de plus en plus rapidement. Nous sommes capables de contrôler, voire d’éradiquer certaines maladies. Mais est-il permis d’utiliser ces technologies non plus seulement pour guérir le corps humain, mais pour l’améliorer : pour être plus fort, plus grand, plus beau, plus intelligent, etc. Et si l’on pousse l’audace un peu plus loin, est-il permis de penser à vivre indéfiniment jeune ? Bien que l’immortalité semble pour certains scientifiques encore loin de la réalité, les partisans du transhumanisme croient qu’il sera possible dans les décennies à venir d’améliorer et d’augmenter nos capacités physiques jusqu’à ne plus mourir. Selon eux, on peut et l’on doit dépasser la condition humaine et ses limitations qui sont les nôtres depuis toujours. Ce faisant, pour les transhumanistes, l’homme de demain dépassera l’homme d’aujourd’hui, ce sera un nouvel homme, un post-humain.