Actuellement étudiante en 1re année de Maîtrise en Philosophie à l’Université de Montréal, mon projet est de faire avancer la connaissance conceptuelle de l’anorexia nervosa, dans le but d’améliorer la compréhension et le traitement de cette maladie mentale.
Pendant mes années à l’université, j’ai fait un stage de quatre mois en recherche à ICI Radio-Canada Première et j’ai été conseillère sur l’exécutif de Sainte-Marie-Saint-Jacques, pour le parti Option nationale. Je suis présentement conseillère sur l’exécutif de Longueuil-Charles-Lemoyne pour le Bloc Québécois. L’été dernier, j’ai travaillé avec la SPACanada en tant qu’agente de sensibilisation et j’ai fait un stage individuel en développement durable, au Costa Rica. J’ai réalisé tous ces projets, tout en terminant mon Baccalauréat en Philosophie et Politique.
Aujourd’hui, mes recherches se concentrent sur la normativité, psychologie et l’éthique, dans le but d’améliorer les traitements de personnes atteintes de maladies mentales. Je travaille plus précisément sur la normativité en santé mentale : les maladies transitoires, les niches écologiques et les concepts utilisés. Mon mémoire porte sur la construction de la maladie mentale qu’est l’anorexia nervosa et de ses implications normatives.
L’anorexia nervosa est aujourd’hui définie comme une maladie mentale en soi. La définition la plus utilisée par les cliniciens est certainement celle du manuel The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder, qui est publié par l’Association Psychiatrique Américaine. Les définitions qui s’y trouvent ont des implications normatives directes dans le traitement des patients et patientes. Comme l’anorexia nervosa est une maladie mentale ayant un taux de mortalité très élevé, il est nécessaire et urgent de s’interroger sur la conception et le traitement de cette maladie mentale. Une redéfinition de ce trouble, moins axé sur les symptômes permettrait de déceler le trouble plus tôt et de le guérir plus facilement.