Olivier Provencher

 

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Je suis présentement candidat à la maîtrise en philosophie à l’Université Laval sous la direction de madame Renée Bilodeau. Mes travaux portent sur la philosophie du langage, la philosophie de la connaissance ainsi que sur l’histoire de la philosophie analytique du début du xxe siècle. Mon mémoire porte plus précisément sur le concept de phénoménologie dans l’œuvre de Ludwig Wittgenstein.

J’ai choisi de travailler sur cette question en raison de mon intérêt à la fois pour la philosophie analytique et pour la phénoménologie. Aux yeux de plusieurs, ces deux traditions philosophiques semblent tout à fait inconciliables. Pourtant, les fondateurs de chacun de ces deux courants de pensée – d’un côté Frege et Russell, de l’autre Edmund Husserl – partagèrent initialement des préoccupations théoriques très similaires, notamment en ce qui concerne la logique et la connaissance.

Pour beaucoup d’interprètes toutefois, c’est chez Wittgenstein que se trouve le point de rencontre le plus marqué entre ces deux courants philosophiques, si bien que depuis quelques années, les interprétations phénoménologiques de l’œuvre wittgensteinienne n’ont cessé de voir le jour : d’un côté, on s’emploie tous azimuts à comparer la pensée de Wittgenstein (le premier comme le second) à la doctrine de tel ou tel phénoménologue, qu’il s’agisse d’Edmund Husserl de Martin Heidegger ou encore de Maurice Merleau-Ponty; d’un autre côté, on s’efforce de découvrir, bon an mal an, quelque teneur phénoménologique à la méthode philosophique du philosophe, tout particulièrement dans les Recherches Philosophiques.

 Pour autant qu’elles soient intéressantes, ces deux méthodes interprétatives tendent, à mon avis, à obscurcir la question de la phénoménologie wittgensteinienne plus qu’à l’éclairer. En ce sens, mes recherchent visent à découvrir le sens que Wittgenstein lui-même entendait donner aux mots « phénoménologie » et « phénoménologique » à travers son œuvre.

Du reste, durant mon parcours académique, je me suis intéressé à plusieurs sujets plus ou moins connexes. J’ai beaucoup travaillé la question du naturalisme moral et de la nature évolutive (ou non) de nos sentiments moraux. J’ai d’ailleurs eu la chance de travailler cette question avec monsieur Patrick Turmel professeur et chercheur membre du GRIN. Je m’intéresse également aux questions de philosophie des sciences, de la médecine et de la psychiatrie.

Publication :

« Définir la santé et la maladie : le naturalisme de Boorse et l’analyse conceptuelle », Dossier

: Philosophie de la médecine, Revue Phares, 2016, vol. XVI, pp. 43-67.

Page web :

https://ulaval.academia.edu/OlivierProvencher