Je suis candidat à la maîtrise à l’Université de Montréal – où j’ai terminé mon baccalauréat en 2012 – sous la direction de M. Daniel Laurier. Mon sujet de recherche se situe aux confluents de la métaéthique, de la philosophie de l’action et de la métaphysique : la question du rapport entre le déterminisme et le libre-arbitre. Je m’intéresse à plusieurs débats dans le domaine, dont la dérivation du principe des possibilités alternatives (PAP) à partir du principe “devoir implique pouvoir”, la valeur des contre-exemples de Frankfurt au PAP, les failles du compatibilisme classique et la question de l’action déterminée. C’est sur cette dernière question que portera mon mémoire. Il y a, en effet, lieu de se poser la question si une action peut être déterminée. Autrement dit, le déterminisme nous condamne-t-il à la passivité? Une action nécessite-t-elle des possibilités alternatives? Sinon, peut-elle être soumise à des obligations?
Ma passion pour la philosophie englobe également la logique et la philosophie antique. Ces intérêts m’ont respectivement amené à être auxiliaire d’enseignement pour les divers cours de logique du département et à écrire sur Diogène de Sinoppe et sur Calliclès. L’histoire de la philosophie m’apparaît être un lieu fertile pour orienter les débats contemporains que ce soit pour réactiver les intuitions de la doctrine déterministe ou pour comprendre l’impact du débat naturalisme/antinaturalisme.
Je demeure persuadé que l’unique façon encore pertinente d’exercer la philosophie suppose d’échanger. C’est donc enchanté que j’ai accepté de me joindre au GRIN. Aussi, j’ai participé activement à l’organisation du colloque des cycles supérieurs de l’UdeM : “Peut-on déduire une éthique de la nature?”, mais aussi à l’effervescence de la vie départementale en siégeant depuis 2012 sur l’exécutif de l’association étudiante.