Je possède un baccalauréat en philosophie générale, et dans le cadre de mon mémoire de maîtrise à l’Université autonome de Puebla, au Mexique, j’ai travaillé sur une comparaison entre l’approche phénoménologique de J.-P. Sartre et celle d’E. Levinas, afin de comprendre leur appropriation de la méthode créée par Husserl. Je poursuis ce même intérêt pour la phénoménologie dans mon travail doctoral. J’ai commencé en 2017 un doctorat en philosophie à l’Université de Montréal sous la supervision de Maxime Doyon. Je travaille en particulier sur la phénoménologie husserlienne. J’avance l’argument que la méthode phénoménologique peut poser les bases du statut de la connaissance scientifique en philosophie. Je me demande si la phénoménologie peut être à la hauteur de ses propres aspirations et si sa méthode peut prétendre à la rigueur scientifique. J’analyse les différentes conceptions de la « science » et de la « philosophie » mobilisées par Husserl dans leurs liens à la rigueur et à la méthode afin de déterminer leur capacité à fonder la connaissance scientifique. J’étudie en particulier le langage comme fondement de la rigueur scientifique, en raison de son rôle dans la méthode et dans la constitution de la communauté des savoirs.
Par ailleurs, j’ai enseigné plusieurs cours de philosophie, dont Histoire de la philosophie moderne et contemporaine, Philosophie du langage et Théorie de la connaissance à l’Université Iberoamericana à Puebla au Mexique. J’ai aussi été chargé de cours à trois occasions à l’Université de Montréal. J’ai finalement participé à l’organisation de colloques étudiants et au comité de rédaction de la revue étudiante de philosophie Ithaque.