Baldonne E. Nguongang

J’ai commencé mes études en philosophie à l’université de Yaoundé I au Cameroun. Ces études ont été sanctionnées par l’obtention d’un diplôme d’Études Approfondies en philosophie, option : Éthique et politique et d’un DIPES II en philosophie (Diplôme des Professeurs des Lycées d’Enseignement Secondaire deuxième grade) obtenu à l’École Normale Supérieure de Yaoundé I de la même université. Au cours de mon parcours, j’ai réalisé trois mémoires : en maîtrise, en DEA et à l’École normale supérieure.

L’interrogation majeure qui a sous-tendu mes recherches de maîtrise dont le thème était le héros nietzschéen et le devenir de l’humanité : une lecture d’Ainsi parlait Zarathoustra et celles du DEA portant sur Nietzsche et le problème du bonheur était relative aux principes qui doivent régir en cette ère du désenchantement du monde le quotidien de l’homme.

Mon mémoire de fin de formation à l’École Normale Supérieure était une réflexion axée sur la question de la vassalité féminine dans Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir. Il s’agissait de m’interroger sur le statut réel de la femme dans un monde socio-économique et politique mouvant.

Détentrice d’une attestation en enseignement collégial obtenu à l’université de Montréal, je suis actuellement chargée de cours à l’Institut de technologie agro-alimentaire, campus de Saint-Hyacinthe.

Par ailleurs, je suis doctorante au département de philosophie de l’Université de Montréal. Je prépare, sous la direction de Christine Tappolet, une thèse en méta-éthique dont le titre est : La problématique de la fortune morale en éthique : une analyse de la pensée de Bernard Williams. Dans le cadre de ma thèse, mon objectif est de mener, à partir de la pensée de Bernard Williams, une réflexion sur le rôle, sur la pertinence de la fortune morale dans nos jugements moraux, dans les réflexions éthiques.

 

Mes intérêts de recherche

Mes intérêts de recherche se situent principalement en éthique, métaéthique, philosophie de la normativité, philosophie de l’action, études féministes. Je m’intéresse beaucoup à la philosophie de Nietzsche, aux thèses féministes de Simone de Beauvoir, à la question du bonheur en rapport avec l’oubli, à la critique de l’égalitarisme démocratique, bref à toutes les philosophes qui accordent un rôle particulier à l’individualité du sujet. D’où mon intérêt pour la question du rapport de la fortune à la responsabilité morale.