Je suis doctorant à l’Université Laval sous la direction de Patrick Turmel. Mes travaux de recherche se situent dans le domaine de la métaéthique ; je cherche principalement à déterminer quelle est la nature des jugements moraux en explicitant le type d’expérience impliquée par ces derniers. Mon objectif est d’expliquer comment nous formons des croyances sur ces expériences, puis d’expliquer comment nous exprimons ces croyances et expériences par le langage.
Plus précisément, ma thèse de doctorat vise à défendre l’aspect dualiste des énoncés moraux en faisant appel à la théorie des implicatures conversationnelles initialement développée par Paul Grice. Je soutiens qu’une telle thèse peut être correctement articulée lorsque l’on démontre que la dichotomie traditionnelle entre cognitivisme et non-cognitivisme en métaéthique est erronée.
Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de mon mémoire de maîtrise complété à l’Université Laval (2011-2013). Mon mémoire vise à démontrer que les dichotomies traditionnelles en métaéthique – à savoir, réalisme versus anti-réalisme, puis cognitivisme versus non-cognitivisme – doivent être abandonnées, car elles ne permettent pas de correctement caractériser ce que défendent réellement plusieurs théories métaéthiques généralement qualifiées par ces termes.
Avant de m’orienter vers la philosophie, j’ai complété un baccalauréat en Sciences informatiques au Collège militaire royal du Canada (2003-2008). Après avoir travaillé deux ans au sein des Forces canadiennes, j’ai quitté ce milieu pour compléter un certificat en philosophie à l’Université Laval (2010-2011) à titre de propédeutique à la maîtrise.
Je suis membre étudiant du Groupe de recherche interuniversitaire sur la normativité (GRIN), et membre étudiant de l’Institut d’éthique appliquée de l’Université Laval (IDÉA).