Rodolphe Giorgis

Depuis l’automne 2017, je travaille sous la direction de Renée Bilodeau, sur une réponse possible au problème de l’exclusion causale en philosophie de l’esprit.

Français d’origine, j’ai obtenu le diplôme du baccalauréat français filière scientifique en 2012, puis j’ai travaillé et voyagé pendant un an en Australie avant d’entamer mes études supérieures au Québec en septembre 2013. Après un passage dans l’association universitaire de campus de l’Université Laval (la CADEUL) comme vice-président aux affaires externes, j’ai complété à l’hiver 2017 un baccalauréat en philosophie. Le domaine qui a retenu mon intérêt durant mon bac est la philosophie analytique en général, mais plus précisément la logique, la philosophie de l’action et la philosophie de l’esprit. J’ai l’opportunité de transmettre mon goût de la logique aux étudiantes et étudiants de la faculté de philosophie de l’Université Laval en assistant Mme Bilodeau dans son cours Logique symbolique I, ce qui me permet aussi de développer des aptitudes pédagogiques. Je travaille également pour un autre professeur, Jocelyn Maclure, pour les cours Philosophie politique contemporaine, et Philosophie sociale et politique.

Mon mémoire porte sur le problème de l’exclusion causale en philosophie de l’esprit. Ce problème survient lorsqu’on tente de concilier l’idée qu’il existe une causalité mentale avec celle selon laquelle les propriétés mentales sont instanciées par des propriétés physiques. On peut le formuler de la façon suivante : si les propriétés mentales sont instanciées par des propriétés physiques, et que ce sont les propriétés physiques qui interagissent causalement ensemble (pour générer des comportements par exemple), il semble que le rôle causal de la propriété mentale soit exclue par celui joué par la propriété physique. Je vais tenter d’explorer une solution potentielle à ce problème, celle de la théorie des tropes.