Après des études en enseignement au secondaire à l’Université Laval et un baccalauréat en philosophie à l’Université de Sherbrooke, je poursuis présentement une maîtrise en philosophie à l’Université Laval sous la tutelle de Catherine Rioux. Je travaille sur le rôle de l’espoir dans la pédagogie post-critique telle que théorisée en 2017 par Naomi Hodgson, Joris Vlieghe et Piotr Zamojski.
La pédagogie post-critique cherche à dépasser le paradigme critique en éducation, sans renier son apport majeur dans la lutte aux inégalités et injustices sociales. L’une des propositions post-critiques stipule le besoin de développer un « espoir dans le présent » pour contrer « l’optimisme cruel », voire destructeur, associé à l’approche critique. En m’appuyant sur la psychologie et la philosophie de l’espoir, je cherche à comprendre la nature, les conditions d’émergence et le rôle de cet « espoir dans le présent » dans la constitution de l’identité enseignante.
Comme le laisse entendre mon projet de mémoire, ma formation en enseignement m’a laissé une soif de réflexion entourant les fondements de l’éducation. Mes études en philosophie m’ont permis de développer les outils conceptuels et l’appareil critique nécessaires pour entamer une démarche réflexive sérieuse. Au travers de ces années, je me suis familiarisé avec l’éthique appliquée, les relations de pouvoir et les pédagogies critiques avec un intérêt marqué pour l’empowerment. Maintenant, mes intérêts de recherche s’articulent autour du rôle de l’enseignant.e dans le rapport de l’élève au savoir disciplinaire, à l’école, à autrui et au monde.
Publication(s) :
« L’empowerment politique pour une philanthropie démocratique », Phares, vol. 22, n°1 (Hiver 2022) : https://revuephares.com/parutions/vol-22-1-hiver-2022.